Collection Pute. Pute Pour 1€ (3/4)

« Agence d’escorte girl » suivie d’un numéro de téléphone, un dessin subjectif de femme stylisé la complète…

• Vous me proposez de faire la pute !

C’est ce que je suis à la limite de crier au serveur de ce café m’ayant donné cette carte de cette agence de rapports tarifés.

• Non, une escorte sort avec des hommes friqués dans des grands restaurants afin de l’aider à signer des contrats.
Si tu couches c’est ton choix, du moins c’est ce qu’il m’a dit.
Appelle-le de la part de Christophe, il te recevra.

Je quitte le café le remerciant, je vois un agent de police qui fait la circulation, il m’indique ou est la fourrière.
Pour le secteur, c’est dans le 13e, je prends le métro en sautant les barrières, toujours ça d’économiser.
Impossible de récupérer ma voiture, la somme qui m’est demandée est trop élevée pour moi.
Plus de 200 € et surtout 150 le remorquage.
Il faut ajouter 19 fois 19 €, avec en plus la première, 20 contredanses
Quand on doit ce que je dois à l’état, je suis loin d’être à ça près.

Je déambule, je trouve un banc, je m’assieds, je mets ma tête dans mes mains et je me mets à pleurer.

• Vous êtes triste mademoiselle, à votre âge tout est solutions, je peux vous aider.

Cheveux blancs, barbe blanche, costume blanc avec une canne à pommeau jusqu’aux chaussures avec des guêtres, le vrai monsieur 1900.
Je lui raconte mes aventures et la panade dans laquelle je suis.

• Vous voyez, il y a une solution, je veux bien vous aider, mais j’ai l’impression que vous me cachez une partie des choses !
Avez-vous une solution à long terme pour vous en sortir, pour vous un emprunt serait impossible, je le conçois ?
J’étais banquier et sur un dossier comme le vôtre, je vous aurais renvoyé à vos chères études !
• Vous avez raison, j’ai une solution, un garçon de café m'a donné cette carte et c’est en me prostituant qu’il dit que je peux m’en sortir.



Je sors la carte de ma poche, le vieux monsieur se met à rire.

• Vous allez voir comme le monde est petit, je suis veuf depuis deux ans.
Avec ma femme nous avons toujours été très actifs même à nos âges.
Elle savait réveiller ma verge, sans vouloir te choquer.
• Non, je suis jeune, mais à Lamotte-Beuvron j’ai eu quelques aventures.
• Tu es donc dépucelée !
Tu sais ce que font les hommes et les femmes.
La disparition de la mienne a créé une frustration en moi.

L’homme ouvre son portefeuille sorti de l’intérieur de sa redingote et me montre une carte.

• J’ai tenu un an à me satisfaire avec ma main, j’avais besoin de contact, regarde ou j’appelle quand je veux une femme pour me satisfaire.

Il me tend une carte, la jumelle de la mienne.
Il avait raison, le monde est petit.

• Voilà ce que je te propose, tu me plais, nous allons chercher ta voiture, je paye tous, nous retournons chez moi et nous passons un moment agréable.
Quand nous serons chez moi, je te donnerais 1 000 €, c’est le tarif que te proposera le responsable de cette agence si tu décides de l’appeler et de t’engager avec lui.

Dans ma tête, ça bout, mais ai-je vraiment le choix, ce monsieur est bien mis et le moment passé avec lui peut me donner un ballon d’oxygène.
Quand je revois mon parcours sexuel outre celui dans les jours derniers dans ma cellule, j’ai connu Jim, un garçon de mon lycée.
C’est chez lui qu’il m’a appris à faire une fellation, j’aurais perdu ma virginité, mais sa mère est arrivée.
Mon hymen s’est dans le stock de l’épicerie de maman que je l’ai perdu.
J’ai un peu honte que ce soit avec mon tonton, le frère de maman que je l’ai perdu.
Tonton Jean était venu m’aider à tenir le magasin.
Avant l’ouverture, nous étions près des stocks de patates, il m’a mis sa main aux fesses, j’étais en short, c’était l’été.
Je lui ai tapé sur la main, il a recommencé et m’a pris dans ses bras, j’ai senti sa verge et je dois reconnaître que j’ai cédé sans le regretter.

Trop de copines en parlaient sans oser franchir le pas.
Le pas je l’ai franchi sans jamais leur en parler.
Maman est revenue, sans rien voir.
Par chance nous avions fait une bonne recette, ce qui l’a plus intéressé.
Depuis ce jour, ou pendant quelque temps sur les sacs à patates me talant le dos, je suis une femme qui s’assume.
C’est un peu à cause de ça que j’ai pris mon envol.
Je savais qu’en restant je risquais de faire mal à maman si nous avions continué au risque qu’elle nous découvre.

• Vous avez raison, il faut être pragmatique, allons chercher ma voiture.
• Appelle moi Willyam.

Il respecte sa parole quand je me mets au volant de titine.
Je tiens la mienne en suivant ses indications pour aller faire basculer ma vie.
Combien de différence d’âge entre Tonton Jean et ce monsieur et sa barbe blanche ?
Je vais pouvoir souffler un peu et naturellement avant d’arriver, dans mes yeux, je vois les billets passer de sa main à la mienne.
Je viens de franchir la première étape vers mon futur quand je sens la texture des cinq billets de 200 une fois entré chez lui.
C’est si facile, on tend la main, on met l’argent dans sa poche et basta.

• La salle de bains est là, je t’attends dans ma chambre, la porte est en face.

Son appartement sent le fric, c’est normal, il était banquier.
Je me mets nue, il y a une glace qui me renvoie mon image, mes seins sont hauts et bien dessinés.
Ma chatte rasée par Nouzha dans notre cellule alors que j’en ai fait de même pour elle va plaire à celui qui est mon client depuis que, j’ai accepté qu’il prenne à sa charge. Ma voiture et même les contredanses accumulées sous mes essuie-glaces.
J’en ai gardé un, celui du début de mon aventure, quand je le regarde à côté de mes premiers billets, je bous de claquer la gueule à cette salope qui a fait basculer ma vie.
C’est vrai, je prends sur moi en le mettant dans la poche de mon jean.

J’ai promis que cet accès de colère serait le dernier, ce qui m’arrive étant ma faute et non de ces tierces personnes qui sont là pour faire leur métier.

Moi, je vais faire pour la première fois le métier que le destin semble vouloir m’avoir choisi.
J’ouvre la porte et celle de Willyam, il est nu lui aussi sur son lit.
Il est encore au repos, c’est normal à son âge.

• Entre petite Véronique.
Si tu continues à aller te faire payer par des hommes, voire des femmes, il te faudra changer de nom.
Dans le milieu que tu viens d’intégrer, son propre nom est inutile et même dangereux.
Les clients se fichent du nom que tu portes même s’il est très beau.
J’ai connu une véronique dans ma jeunesse, mais je m’égare.
J’aimerais te trouver ton nom de baptême dans le milieu que tu vas côtoyer.
Jennifer, je verrais bien Jennifer, ça sonne bien avec ta personnalité.
Si tu téléphones au numéro de ta carte, donne-lui ce nom.
Quand il te recevra, il contrôlera ta carte d’identité pour être sûr que tu es majeure, mais il t’enregistrera sur son site Internet comme Jennifer.
Moi seul et lui, saurons que Jennifer, c’est Véronique.
Viens, occupe-toi de moi, je te laisse faire, je te dirais quand une chose peut déplaire à un de tes futurs clients.
Willyam semble sûr que je vais épouser la carrière de pute, pour l’instant j’accepte d’être à lui, car il est sympa, mais avec ce que ce moment me rapporte, je vais tenir jusqu’à ce que mes allocations arrivent.

Je monte sur le lit, par où commencer.
Mieux je serais un homme qu’est-ce qui lui ferait plaisir dans le casse-croûte que je leur présente.

• Je vois que tu hésites, si tu veux on arrête, tu me rends mon fric.
Tu gardes ta voiture garée dans mon parking qui va t’éviter d’avoir de nouveaux problèmes et tu essayes de te débrouiller autrement.
• Non, je sais que c’est la seule solution et je dois reconnaître que vous êtes séduisant.

• Jusqu’à peu seulement pour ma femme, j’ai été fidèle pendant quarante ans.
• Plus un an avant de la tromper avec des putes.
• Des escortes jeune fille, des escortes, les putes elles tapinent dans les rues ou dans des bordels, même s’ils sont interdits en France.
Si tu veux, tu vois que malgré ta plastique, je suis au repos.
Ça c’est l’âge, préalablement simplement à voir l’arrière-train de ma femme, je bandais.
• On voit là votre éducation, dans mon milieu on aurait dit « quand je matais le cul de ma femme ».
• Entre nous, nous aimions employer des mots grivois, elle aimait que je sois cru avec elle.
Je pourrais employer les mêmes mots avec toi, mais ce serait te considérer comme une pute.
• Donc, vous considériez votre femme comme une pute, pourquoi pas moi.
• Je comprends pourquoi tu as eu des problèmes avec la maréchaussée pour 1 €.
Il faut toujours que tu aies raison.
Si tu dois devenir escorte, il faudra que tu apprennes que c’est toujours ton client qui a raison.
Surtout après l’action, c’est souvent là que nous les hommes, laissons tomber la garde et que nous aimons nous épancher.
Si l’un d’eux te parle politique, dans ce milieu de nombre d’entre eux sont seuls à Paris et font appel à des.
• Putes.
• Si tu y tiens, des putes, tu dois toujours être vague sur ta réponse.
Tu vois, malgré mon pognon je suis socialiste.
L’apparence est trompeuse, mon père, mon grand-père, mon arrière-grand-père a fait de dures grèves dans les mines de Carmaux.
Il y a eu des morts, mon père en est revenu blessé.
Heureusement, mon grand-père était né, car il a eu les couilles arrachées lors d’une charge de CRS.
Quand on me voit, on se dit avec son look anglais, son prénom anglais, il doit être un bourgeois de droite.
Tu attends qu’ils se dévoilent et tu les suis dans le sens où ils veulent orienter la conversation.
En attendant de savoir si ce que je viens de te dire est la vérité, prends ma queue dans ta main…

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